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Le portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde

26 Mai 2020 , Rédigé par Bill Publié dans #Romans anglais ou irlandais

Le club de lecture de Babelio m'avait fait découvrir Jack London le mois dernier. 

Ce mois-ci, je me suis replongée dans Le portrait de Dorian Gray que j'avais déjà lu il y a une bonne quarantaine d'années.

Et malgré quelques longueurs, j'ai bien apprécié cette relecture.

Ce roman sur l'éternelle jeunesse démarre avec le peintre Basil Hallward qui porte les dernières touches au portrait du jeune Dorian Gray.

Ce jeune éphèbe est d'une telle beauté que le peintre n'a pas résisté à le prendre pour modèle et considère ce portrait comme sa plus belle œuvre. Lord Henry, ami du peintre fait la connaissance du jeune homme, et, sur le ton d'une boutade, lui dit qu'une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu.

Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place.

Quelques jours plus tard, Dorian rompt brutalement avec la jeune actrice dont il était épris. celle-ci se suicide. Dorian ne s'en sent pas responsable mais lorsqu'il revoit le tableau, les lèvres peintes semblent porter une petite crispation ...

Dorian riche à souhaits, épris de belles choses, collectionneur compulsif mène une vie de plaisirs, plus ou moins coupables, de soirées en beuveries, d'essais de substances déjà illicites.

Je me suis interrogée sur la relation entre Sir Henry et Dorian me demandant, si Sir Henry n'était pas un être maléfique, machiavélique incitant Dorian à pousser toujours plus loin des limites, que lui même se gardait bien de franchir.

Entre l'artiste et le mondain, Dorian choisira la facilité tout en gardant son jeune visage ... jusqu'à l'atroce scène finale.

Je me suis régalée du style d'Oscar Wilde, multipliant les 'bons mots', sources de tant de citations 

Je n'avais pas perçu sa misogynie lors de ma première lecture, mais les femmes n'ont pas le beau rôle, décrites tour à tour comme laides et sottes. 

Un roman bien ancré dans son époque où les riches dandys profitaient encore d'une vie oisive. La vie des paysans n'avait que peu d'importance et celle des ouvriers n'est qu'à peine évoquée lors q'une visite dans les bas-fonds à la recherche d'une fumerie d'opium ... 

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D
je l'ai lu aussi il y a longtemps et il fait parti des livres que je dois relire car j'avais beaucoup aimé
Répondre
B
Il se lit très bien :)