Dernier été de Franz-Olivier GIESBERT

Un challenge de lecture qui me demande de lire un livre se passant en été ... Pas trop le temps de farfouiller dans ma liseuse ... et c'est ainsi que j'en ai exhumé ce roman étrange.

Dans un futur proche où l'épidémie de COVID-30 commence à frapper l'Europe et une France frappé par une nouvelle canicule.

Dès le mois de juin, Marseille coule sous les 45° matinaux, la mer se couvre de poissons morts, cuits et l'ombre du bar du Cercle des Nageurs accueille la narratrice, Diane, et Antoine Bradsock, un écrivain octogénaire, gravement malade

Une histoire d'amour hautement improbable va embraser ce couple aux quarante ans d'écart. Il vient de défrayer la chronique en participant à la Commission Busnel qui a fait le ménage dans la littérature, interdisant les écrits de nombre d'auteurs : de Céline à Aragon, en passant par Houellebecq, Burke, et quelques autres.

Le Président à vie conclut tous ses discours par Allaou Akhbar, sa femme s'habille en burqa alors des d'autres de ces femmes tout de noir vêtues sont prises pour cible par des snipers embusqués sur les clochers d'église en voie de désaffectation ... 

Histoire d'amour assez malsaine dans une ambiance qui l'est tout autant pour cette dystopie sans affect où les chapitres s'enchaînent ponctués de citations de philosophes ou d'auteurs classiques ... 

J'ai eu du mal à y rentrer, j'en suis sortie très vite ! 

Son seul bon point : 208 pages à peine (ou i mais 208 pages de trop !) 

Comments

[lizagrece]

Ta critique ne m'étonne guère ...Après Houellebecq et "Soumission" voici Frank Olivier Giesberg qui tente une dystopie oû l'on voile les femmes ... Mais quel est donc ce fantasme littéraire qui sévit et qui font que les écrivains rêvent à nos conversions fort heureusement imaginaires ?