Vendredi 13 chez Tante Jeanne (Arnaud Cathrine)
L'histoire (résumé pris sur fnac.com) :
Gaspard est démoralisé. Il pensait partir rejoindre, avec ses parents, ses cousins en Normandie comme tous les étés. Mais Tante Jeanne est morte et les parents insistent pour se rendre à l’enterrement. Malgré les protestations Gaspard se retrouve dans la maison de cette veille dame tellement acariâtre de son vivant. Il fera connaissance avec des oncles, tantes et cousins qu’il voit rarement mais aussi, parce qu’il va tomber sur le carnet intime de sa tante, avec cette disparue.
Ce roman ne fait pas partie de ceux qui s'adressent aussi aux adultes (comme La vie peut-être, du même auteur, à l'école des loisirs), c'est sans doute pourquoi il m'a moins marqué. L'histoire est cela dit plaisante à lire !
Falaises (Olivier Adam)
L'histoire (pris sur evene.fr) :
A 31 ans, Olivier a une petite fille de deux ans, Chloé, avec sa compagne qu'il aime tant, Claire. Il a tout pour être heureux, mais ne peut oublier sa mère défunte, il y a vingt ans jour pour jour. Ce sombre anniversaire le fait revenir sur les lieux du suicide de celle-ci, à Etretat. Les souvenirs affluent, l'homme redevient l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être.
Ce livre est très poignant, écrit comme une autobiographie (d'ailleurs... y a-t-il un grand pas entre certains évènements de ce livre et ceux qu'il a pu vivre ?). J'ai beaucoup aimé ; c'est un livre qui reste en mémoire.
A noter qu'on y retrouve la mère de son roman Sous la pluie et Lorette d'On ira voir la mer.
L'invention du père (Arnaud Cathrine)
Et hop ! Encore un livre d'Arnaud Cathrine !
L'histoire (résumé emprunté sur le site de l'auteur) :
Un jeune homme, Rafael, traverse la frontière franco-espagnole en direction d’un village perdu d’Estrémadure, à la rencontre d’un père agonisant, qu’il n’a pas connu. À peine arrivé, il apprend son décès. Il restera dans ce hameau déserté, face à la lâcheté de la responsabilité collective sur fond de guerre civile. Dès lors, il inventera des dialogues imaginaires pour donner un nouveau souffle à la figure tutélaire de Goyo Lasagual, «ce sale étranger».
Eh bien... je dois dire que je me suis ennuyée à la lecture de ce livre... moi qui suis pourtant une inconditionnelle d'A. Cathrine ! J'ai aimé son style dans ce roman, mais... je ne sais pas... je n'ai pas accroché !
La mare (Ha Jin)
Excellent livre ...
Dans la Chine populaire, peu après la mort de Mao, Bin et sa femme occupent un tout petit appartement avec leur fille de 2 ans. Employé d'entretien à l'usine d'engrais locale, bien noté, calligraphe et peintre pendant ses loisirs, Bin espère obtenir un appartement plus grand par son entreprise.
Le refus de ses chefs, qui ont, une fois de trop, favorisé leurs protégés, pousse Bin à dénoncer cette injustice en dessinant des caricatures (publiées dans un journal local) puis des lettres accusatrices adressées aux notables locaux, puis, comme elles restent sans effet, il en arrivera à les adresser à un journal national !
Ses mésaventures m'ont, par moments, fait penser à celles qui se produisent dans les romans finlandais d'Arto Paasilinna.
Un peu désabusé, mais toujours plein d'entrain Bin mène sa barque avec dextérité et infléchit son destin ...
Mais vivra-t-il un jour dans un appartement plus grand ?
J'ai dévoré ce livre en moins de 24 heures (OK il ne fait que 200 pages), le lisant presque d'une traite ...
Cela fait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé !
Je vous le recommande donc chaudement !
Ce livre entre dans mon challenge ABC 2007, à la lettre H.