romans d'amerique du nord
'Digging to America' d'Anne Tyler
L'une de ces familles est américaine de souche, presque une caricature de famille américaine baba-cool.
L'autre famille est d'origine iranienne - première génération d'émigrés. Ces deux familles que rien n'aurait pu faire se rencontrer voient leur vie intimement liées par cette double adoption.
On suit leurs apprentissages réciproques, la naissance d'une amitié, mais aussi les différences qui étrangement s'approfondissent au fil des ans.
Un grand plaisir de lecture.
'Last witness' de Jiliane Hoffmann
'Last witness' de Jiliane Hoffmann n'est pas terrible ...
Enfin surtout quand on a déjà lu 'Retribution' son premier roman.
En effet, ce deuxième opus résume le précédent en le complétant ... :-(
mais j'ai eu l'impression que les réminiscences occupaient danvantage de place que les nouveautés.
La fin annonçant une suite : je crains le pire !
'Close Case' d'Alafair Burke
Ce troisième roman mettant en scène l'assistant DA Samantha Kincaid est poussif, moins inventif que les précédents, tant par l'histoire criminelle à élucider que pour les démélés conjugaux de l'héroïne.
Avec la question existentielle : un couple procureur / policier est il viable ? qui soutend tout l'ouvrage.
'Extrèmement fort et incroyablement près' de Jonathan Safran Foer
Livre touffu entremélant l'histoire d'un jeune garçon traumatisé par le décès de son père qui travaillait au matin du 11 septembre 2001 dans l'une des Tours du World Trade Center et celle de ses grands parents nés en Allemagne dans la région de Dresde, puis émigrés aux Etats Unis.
Chasse aux trésors dans New York, à la recherche d'indices laissés/semés par le père, volonté farouche de protéger la mère pourtant jugée coupable de vouloir coontinuer à rire, à vivre malgré la mort de son mari ...
J'ai lu entièrement ce livre espérant trouver à la fin une conclusion qui en rassemblerait tous les morceaux et lui conférerait une unité ... Mais j'ai le net sentiment d'être passée "à-côté" de cette histoire... Peut être ne l'ai-je pas lu au "bon moment" ...
'Les enfants de choeur' de Tom Perrotta
C'est après avoir lu un post élogieux sur ce livre dans le blog de La Natole que je l'ai acheté, le dos de couverture étant lui aussi prometteur ...
Il annonçait une histoire de desperate housewives dans une petite ville américaine de la côte est où revenait s'installer un pédophile ayant purgé sa peine ...
Les premières pages m'ont emballées et la suite a confirmé cet enthousiasme !
Je l'ai très rapidement dévoré pendant mes déplacements nantais et parisiens de cette semaine ... et Marie l'a gardé !
Aucun rapport avec la série télé, mais des portraits croisés de femmes, de couples, des relations mères et enfants (de tous âges), des questions sur la place de chacun dans le couple et les interrogations ... d'un homme au foyer !
J'ai appris depuis qu'un film a été récemment tiré de ce roman : "Little Children" avec Kate Winslet dans le rôle principal. J'essaierai de ne pas le rater lors de son passage sur Canal Plus ...
La cloche de détresse (Sylvia Plath)
Quand j'ai lu ce que mon-auteur-préféré-du-moment disait de ce livre (à savoir Arnaud
Cathrine, évidemment :) , je n'ai pas pu ne pas le lire :
J'ai pensé à ce titre de Sylvia Plath : La cloche de détresse.
Il est violent comme cette image. Entre les lignes.
Ce qui est pire ; je veux dire : plus frappant.
Extrait de Correspondance Olivier Adam / Arnaud Cathrine, site d'Arnaud Cathrine
L'histoire (source : benzinemag.net) :
Esther Greenwood a dix-neuf ans, elle est très intelligente, réussit tout ce qu'elle entreprend et débarque un mois à New York avec onze autres jeunes filles en tant que rédactrice invitée par un magazine. Cette expérience devient vite un tourbillon de dîners, défilés et autres invitations des plus fantasques et futiles dans lequel Esther va très vite perdre pied. D'elle-même elle va se mettre en retrait de cette effervescence, porter un regard critique et cynique sur la vie alentour et sur elle-même. Lorsqu'elle rentrera finir l'été chez elle, Esther va s'enfoncer dans ce sentiment d'inutilité et d'oppression, indéfinissable et incompréhensible pour sa mère ou les médecins. Enfermée dans des hôpitaux ou des asiles, Esther va tenter de guérir de ce mal inqualifiable qu'est la dépression nerveuse.
J'ai beaucoup aimé ! On assiste doucement à la chute d'Esther et à l'arrivée de sa dépression, vue de l'intérieur. On passe aussi d'une ambiance étouffante à New-York à un vide absolu à son retour chez sa mère.
Pour l'anecdote, il s'agissait de son premier roman, et n'en ayant pas une bonne estime, elle l'a envoyé sous un pseudonyme à une maison d'édition !
J'ai commencé à lire son recueil de nouvelles "Le jour où Mr. Prescott est mort" (mais je suis moins emballée pour l'instant).