romans japonais
Les assassins de la 5ème B de Kanae Minato
La petite Minami est retrouvée noyée près de la piscine du collège où enseigne sa mère.
Deux élèves sont mis en cause par Madame Moniguchi lors de son discours d'adieu : elle les considère comme responsables de ce drame et leur annonce sa terrible vengeance ...
S'en suit un roman choral qui donne tour à tour la parole à la déléguée de classe, à la mère d'un des élèves, à chacun des deux désignés coupables ...
La conclusion, totalement inattendue, m'a prise de court ! Elle achève superbement cette histoire.
Un roman passionnant, troublant avec quelques réminiscences du "Il faut qu'on parle de Kevin" de Lionel Shriver.
Un auteur à suivre ...
'Quartier lointain' et 'Un zoo en hiver' de Jirô Tanigushi
Découvert en fin d'année dernière avec Quartier Lointain, prèté par Marie, j'ai vu avec plaisir que ma médiathèque proposait sur ses rayaonnages de nombreux romans graphiques de ce mangaka japonais
Je ne sais pas si ces oeuvres sont à ranger dans la catégorie des mangas, ou des romans graphiques ... mais il n'est pas classé avec les mangas aux multiples tomes ... :)
Quartier lointain racontait l'histoire d'un homme qui après une soirée très arrosée se retrouvait dans la peau de ses 14 ans. Ce retour en arrière lui permettait de mieux comprendre la vie et les choix de ses parents et de réorienter sa vie à son tour. Une histoire traitée un peu de la même manière que le film "PEggy Sue s'est mariée" de Francis Ford Coppola ...
Avec "Un zoo en hiver" on suit la vie de Hamagushi, jeune employé d'un grossiste de textiles à Kyoto, qui par un concours de circonstances imprévu devient assistant de mangaka à Tokyo. De rencontres en découvertes, il réalisera un jour son rêve d'être lui aussi un auteur publié ...
Des ouvrages à découvrir
Je sais déjà que j'en lirai d'autres :)
Hotaru d'Aki Shimazaki
C'est avec Hotaru, les lucioles que s'achève la pentalogie des Secrets d'Aki Schimakazi, après les camélias de Tsubaki, les palourdes d'Hamaguri, les hirondelles de Tsubame et les myosotis de Wasurenagusa.
On y retrouve Mariko Takahashi, la mère de Yukio qui révèle à sa petite fille Tsubaki les secrets de sa jeunesse ...
Ce roman boucle ce cycle narratif ; on y retrouve les personnages qui ont émaillé les récits précédents et il apporte un éclairage sur le drame qui clôturait le premier volet ...
Encore un bijou de petit roman à l'écriture ciselée qui clôt le cycle de révélation des secrets de cette famille ...
Merci Marie-Hélène de les avoir empruntés pour moi :)
Wasurenagusa d'Aki Shimazaki
Après les camélias dans Tsubaki, les palourdes d'Hamaguri, et les hirondelles de Tsubame , ce sont les myosotis qui ont donné son tire à ce quatrième volet des Secrets d'Aki Schimakazi.
On y retrouve Kenji Takahashi, le père adoptif de Yukio qu iy dévoile les secrets de son mariage ... avant de découvrir ceux qui ont entouré sa naissance.
Encore un bijou de petit roman à l'écriture ciselée qui dévoile encore un peu les secrets de cette famille ...
Je suis déjà plongée dans le suivant ! :)
Tsubame d'Aki Shimakazi
Après les camélias dans Tsubaki, les palourdes dans Hamaguri, je me suis régalée avec les huirondelles de ce troisième volume des Secrets d'Aki Schimakazi.
Avec ce troisième volet, on remonte le temps puisqu'on y découvre l'enfance de la mère de Yukio, et les conséquences de l'occupation de la Corée patr le Japon dans la première partie du XXème siècle
Encore un bijou de petit roman à l'écriture ciselée qui dévoile encore un peu les secrets de cette famille ...
Vivement la suite :)
Hamaguri d'Aki Shimazaki
Dans ce court roman, c'est Yukio qui nous raconte son enfance et son adolescence
A Tokyo, pendant sa petite enfance, où, fils d'une femme sans mari, il était le souffre douleur de ses camarades d'école. Tokyo, où il avait une copine, une petite fille qu'il s'était juré d'épouser un jour ...
Puis à Nagasaki, où il avait suivi sa mère et son mari qui l'avait adopté et où ses journées s'embellissait lorsqu'il rencontrait cette jeune voisine qu'il révait d'épouser ...
En écho à Tsubaki , qui racontait la mème histoire du point de vue de cette jeune fille, Yukiko ...
Des romans en touches légères, qui se lisent vite mais qui restent longtemps en tête ...
Encore merci à Marie-Hélène ... pour ces deux romans ... et le suivant !
Tsubaki de Aki Shimazaki
Juste après la mort de sa mère, Namiko reçoit une longue lettre de sa mère, Yukiko, qui y raconte ce qu'elle n'a jamais pu évoquer de son vivant.
Son enfance, pendant la seconde guerre mondiale, à Tokyo puis Nagasaki ; son ami d'enfanceYukio, au nom si proche du sien ; et ce qu'elle a toujours gardé secret les circonstances de la mort de son père et ce lourd secret qu'elle avait découvert
Petit roman très court, aux phrases ciselées mais au fort impact
Merci Marie-Hélène de me l'avoir prété ...
Une belle découverte, un auteur à suivre ...
Le faste des morts (et autres nouvelles), Kenzabûro Oé
Kenzaburô Oé est un auteur japonais dont je n'avais encore rien lu, c'est maintenant chose faite ! Il a obtenu le Prix Nobel en 1994.
Le faste des morts (1957) : Un étudiant vient travailler à la morgue pour un travail d'une journée, qui consiste à transférer des cadavres d'une cuve à une autre.
Le ramier (1958) : Dans une maison de redressement, le quotidien des détenus.
Seventeen (1963) : Comment un seventeen mal dans sa peau trouve sa voie dans un groupe d'extrême droite.
Ces trois nouvelles m'ont chacune mise mal à l'aise à un moment donné, tout en finissant par me captiver ! J'ai aimé les discours du narrateur de la première nouvelle, la fin de la deuxième et la transformation dans la troisième.
A lire pour découvrir les écrits de jeunesse de cet auteur !
(marie)
Miso soup, Ryû Murakami
Miso soup (1997) est le septième livre que je lis de Ryû Murakami (autant dire que, oui, je suis devenue une inconditionnelle de cet auteur !).
Kenji est âgé d'une vingtaine d'années. Pour gagner sa vie, il fait découvrir aux touristes américains les lieux de plaisir de Tokyo. Frank, un homme d'affaire de passage dans la ville, le contacte et réserve ses services pour trois jours. Au fur et à mesure de ces trois jours, Kenji se rend compte que Frank n'est peut-être pas si honnête qu'il n'y parait...
Miso soup est un livre que j'ai trouvé assez dur pour plusieurs raisons. Tout d'abord pour des raisons de violences, comme il y en a toujours dans les livres de Ryû Murakami, non seulement physique, mais aussi morale, la tension du narrateur se fait sentir de pages en pages. Ensuite, j'ai trouvé ce livre dur envers le Japon d'aujourd'hui (dans les dernières pages principalement), très critique et négatif. Enfin, j'ai trouvé l'histoire originale... mais (presque) pas assez, considérant ce que l'auteur a pu écrire, par exemple, dans Les bébés de la consigne automatique.
(photo provenant du site des éditions Philippe Picquier)
(marie)
Un amour insensé, Junichirô Tanizaki
J'ai déjà lu un live de Junichirô Tanizaki, Journal d'un vieux fou, cet été. J'ai choisi cette fois Un amour insensé (1924), écrit plus tôt au cours de sa vie.
Jôji, la trentaine, est très attiré par une serveuse de quinze ans qui travaille dans le café qu'il fréquente. De fil en aiguille, Jôji épouse Naomi, afin de la transformer en femme accomplie et éduquée. Peu à peu, les rôles s'inversent, et Naomi prend le dessus sur Jôji.
L'histoire est vue et revue... Le style de Junichirô Tanizaki est agréable à lire, mais il aurait fallu sortir des sentiers battus et proposer au lecteur une fin à laquelle on ne s'attend pas. Je trouve cet auteur finalement terriblement conventionnel.
Cela dit, son écriture est plaisante... j'en relirai probablement.