L'étoile du désert (Desert star) de Michael Connelly

Où j'ai retrouvé avec plaisir Harry Bosch, qui rejoint l'équipe chargée d'élucider les cold cases, nouvellement créée et dirigée par Renee Ballard.

L'occasion pour lui de finaliser l'enquête sur le meurtre cruel d'une famille qu'il n'a jamais pu élucider, ni lorsqu'il était chargé de la résoudre, ni depuis sa retraite.

Renee l'attire en lui faisant miroiter l'accès à l'ensemble des dossiers de l'enquête  ... mais à une condition : qu'il se consacre d'abord à l'enquête qui a permis la création de cette Unité de cold cases : le meurtre de la sœur d'un homme politique.

J'ai retrouvé avec un grand plaisir l'écriture vive et rapide, quasiment cinématographique, voire télévisuelle, de Michael Connelly, qui accompagne joliment ses personnages, et met en lumière le professionnalisme de Renee Ballard face aux accents de francs-tireurs de Harry Bosch ou les visions d'une de ses collaboratrices ...

L'interrogatoire des témoins, les temps d'attente, la patience, les recoupements ... et l'intrusion permanente du politique dans la conduite des affaires sont encore une fois très bien rendues ! 

J'ai apprécié également la présence de Maddie, la fille de Harry, et celle de Michael Haller, son demi-frère, dans ce qu'on pourrait appeler des tout petits rôles ! 

Bref, le seul défaut de ce roman est d'annoncer l'arrêt prochain de la présence d'Harry dans l'équipe de Renee  ... Mais est-ce vraiment possible ? 

Je ne veux pas y croire en tous cas !