'Lizka et ses hommes' d'Alexandre Ikonninov
Dans le cadre du swap de livres organisé par Flo, ma 'liste de souhaits' était orientée vers la littérature contemporaine des pays de l'Est.
En effet, je connaissais les classiques russes de Tolstoï à DostoIevsky, mais après je ne connaissais rien de la production post Pasternak et Soljenitsyne !
Cathe m'a bien gâtée, et dans son envoi figurait 'Lizka et ses hommes' d'Alexandre Ikonninov, que j'ai dévoré lors de mon déplacement à Paris de la semaine dernière !
Ce roman raconte l'histoire de Lisa, alias Liska, et de ses aventures dans la grande ville de G. où elle passe de lit en lit, tout en se construisant au gré de ses rencontres ...
Personnage trés attachant, d'une bonne humeur à toute épreuve, et sachant bien mener sa barque, Lizka nous emmène avec elle des cités de jeunes travailleurs de la fin de l'ère soviétique, aux résidences immenses et luxueuses des perestroïkistes, puis au quotidien difficile des travailleurs non payés faute de finances !
Destin chaotique, mais tranche de vie dans la Russie de ces dernières années, ce roman m'a permis de découvrir son auteur ... dont je vais essayer de trouver l'autre ouvrage traduit en français : "Dernières nouvelles du bourbier" !
Encore merci Cathe, de m'avoir permis de découvrir un nouvel auteur !
'Devine qui vient mourir ce soir' de Ben Elton
'Devine qui vient mourir ce soir' de Ben Elton est un roman pas si noir que ça !
L'un des participants d'une émission de télé-réalité dans le genre du Loft ou de Secret Story (enfin je crois, je n'en ai jamais regardé) a été assassiné.
Une équipe de policiers mène l'enquête en visionnant l'intégralité des rushes de l'émission pour essayer de débusquer des indices.
Ils découvrent au passage la vie cachée des candidats survivants (qui auraient tous un mobile mais qui ont tous un alibi irréfutable), les petites magouilles des cadreurs, les guerres intestines entre producteurs ...
Et découvrent le coupable !
Un suspense bien mené et un roman au global bien plus amusant à lire que"L'oeil de Caine" de Patrick Bauwen qui traitait peu ou prou d'un sujet similaire et que j'ai lu en mai !
'Pieux mensonges' de Mayle Melloy
Mayle Meloy trace, dans "Pieux mensonges", l'histoire d'une famille américaine sur plus d'un demi-siècle.
Remplie de secrets, de cachotteries, de suspicions, de fou-rires, de presqu'inceste, et de beaucoup d'amour, cette saga débridée parcourt la deuxième partie du XXème siècle.
Elle nous emmène du Canada à la Californie, en passant par la France, la Louisiane et Hawaï ...
Une promenade bien plaisante et des secrets de famille traités bien plus légèrement que dans 'Un secret' de Philippe Grimbert.
Alex Barclay
Lors de mon dernier séjour parisien, le premier jour des soldes :-), j'ai découvert avec un grand plaisir que la FNAC proposait des livres récents en anglais à 7,95 €. Une aubaine par rapport aux 12 € habituels chez WH Smith !
J'en profitai donc pour m'offrir 'The caller' d'Alex Barclay (en français Last call*)
Ce bouquin paraissant passionant, je me suis plongée dedans dans la navette de retour ... mais ... c'était le 2° livre de cet auteur irlandaise et ... il valait mieux lire son premier opus d'abord, vu le nombre de références qui y étaient faites ....
Dès le lendemain, j'achetai "Darkhouse" à ma FNAC de proximité ... et je fus enchantée !
Par les personnages, l'histoire, la forme du récit avec des flash-back retraçant la genèse du serial killer, avec l'implication de la famille du héros et ses divers problèmes personnels ....
En bref ... un nouvel auteur à suivre !
Sitôt ce premier livre fini, j'ai repris "The caller", avec le retour à New York de Joe Lucchesi et de sa famille, l'année sabbatique en Irlande étant désormais chose du passé ...
Une ambiance plus trépidante, une vie de famille passée au second plan, mais là aussi une intrigue bien menée ....
Il n'y a plus qu'à attendre le troisième ... pour voir s'il est à la hauteur de ces deux là !
* PS : Quelqu'un pourrait-il m'expliquer pourquoi les romans, et les films d'ailleurs, ont leurs titres modifiés lors de leur parution en France.
S'il s'agissait d'une traduction du titre passe encore ... mais pourquoi baptiser "Last Call" et non pas "Dernier appel", ce qui, en VO s'appelle "The caller" ?
Le premier livre de cet auteur a gardé son titre original ... mais le jeu de mot dark house / light house aurait été perdu autrement (Terreur noire dans le phare aurait peut-être convenu comme titre en VF ?)
Pourquoi Die Hard IV" et pas "Une journée en enfer IV"?
ça m'énerve ... ....